mardi 22 juillet 2008

Un nouveau paysage de vacances...


Nouvelle escapade, encore plus nordique que la précédente.
Iles Lofoten, au nord de la Norvège...
Et le morceau, qui ne sera peut être pas à votre goût, mais étant donné que c'est celui que j'écoutais alors que cette photo était prise...


Découvrez Alan Stivell!

dimanche 6 juillet 2008

Vacances...


Les résultats de bac sont tombés... Vacances bienvenues, je vous les souhaite bonnes à tous
Petit souvenir... en parlant de vacances
A regarder avec ceci...


Découvrez Pink Floyd!

dimanche 27 avril 2008

"Credo quia absurdum..."

Le saule est mort, Socrate n'est qu'un chat...
Les pleurs sont bien finis et vous avez certainement un chat qui s'appelle Socrate.

Et c'est la seule mise en bouche qui m'est passée sous la dent... Rien d'accrocheur, ni de franchement vendeur, seulement quelques mots à la relecture de ces chers Beckett et Ionesco.
L'inspiration est lisiblement au plus bas, un peu comme dans ces moments embarrassants, où l'on peut passer une bonne demi-heure à chercher comment entamer un devoir, où comment aborder quelqu'un alors qu'on ne fume pas (pourquoi demander du feu...?). Parler de la pluie et du beau temps à une personne que l'on cherche à séduire reviendrait à nous faire apparaître comme quelqu'un qui a hâte d'aborder un autre sujet, donc comme quelqu'un manquant d'un raffinement nécessaire pour apprécier le fait que "avec tout ce qu'ils balancent dans l'atmosphère, on n'aura bientôt plus que deux saisons...", sujet passionnant s'il en est (non pas que l'écologie ne soit pas un véritable problème, mais revenons aux faits...). Essayons une autre méthode : demander l'heure. Technique vieille comme le monde, soit, mais à l'heure où tout le monde dispose d'un portable (qui ne peut fonctionner sans qu'on lui donne l'heure), cela semble invraisemblable... mais tentons notre chance tout de même, car celui-ci est maintenant habilement dissimulé au fin fond d'une poche.
Demandons donc l'heure : dans l'hypothèse où notre grand-mère ne soit pas prise d'une irrépressible envie de nous appeler et que le portable ne manifeste pas ostensiblement sa présence inopportune dans l'intervalle séparant la demande de l'heure et la réponse, la charmante personne peut nous éclairer... ou peut tout aussi bien nous conseiller de suivre l'exemple présidentiel, et de collectionner des Rolex... Mais une personne aussi aimable d'aspect que nous nous aventurions à mentir sur notre équipement téléphonique et sur notre horlogerie (il va de soi qu'il convient de dissimuler la montre aussi bien que le portable) ne peut résolument pas être un Harpagon (qui, lui, "prêtait" le bonjour) du fuseau horaire, et nous répond aimablement qu'il est 20h07 (et qu'il est l'heure de manger...).
La conversation s'arrête là, et nous voilà subitement confronté à toute l'ampleur de l'incommunicabilité des êtres... Que faire ? Remercier avec force courbettes l'aimable personne et lui signifier que sa bonté vous transporte à tel point que vous ne pouvez résister à l'envie de l'inviter boire un verre semble légèrement artificiel (surtout au niveau de la transition) ou tout bêtement lui réciter les divagations de Vladimir et Estragon, qui attendront toujours Godot (qui est mort dans un livre de 1883), ou les brillantes démonstrations d'un logicien dont la rigueur aurait fait frémir de plaisir Wittgenstein (les chats sont mortels-Socrate est mortel- donc...?)

Je n'ai effectivement rien trouvé d'autre pour aborder celui ou celle qui a lu ces lignes. Qu'il ou elle soit arrivé jusqu'ici me surprend d'ailleurs. Mais n'ayez pas trop peur... j'espère pouvoir être mieux inspiré une autre fois...

Un jour, peut-être...